Je me souviens vous avoir partagé le fait que j'avais trouvé du travail.
Deux ans plus tard, je suis toujours dans mon entreprise et ma foi, je me suis imposée en douceur à tout niveau.
Je me plais là où je suis. Ce n'est pas facile tous les jours mais je suis devenue un pivot. Finalement ma double culture sert, je fais maintenant le lien entre mon patron de nationalité française mais d'origine indo-pakistanaise ou karana (qui maintenant renvoie toute demande n'émanant pas de moi) et le personnel malgache (qui se sent en confiance et vient me voir).
Ce n'est pas ma fonction officielle, mais je fais aussi office de DRH. Je chapeaute la responsable du personnel, qui des fois est dépassée ou s'y prend mal. Je lui transmets les nouveaux contrats à établir avec le salaire adéquat, la date d'entrée et elle fait le reste. Le personnel malgache vient spontanément me voir pour toute demande ou consultation (notamment le syndicat).
Des cadres, nous sommes trois: un Français, le directeur technique et un Malgache, le DAF (un DAF est toujours Malgache dans une société pour négocier avec les administrations). Et moi je me situe entre les deux, Franco-Malgache, je m'occupe des ventes.
Finalement, mon patron a été très malin de me placer là, car je passe bien avec tout le monde: pour les clients vazahas, je suis la Française, on parle d'égal à égal, on a la même culture, le même langage. Pour les clients malgaches, je suis Malgache mais ils ont beaucoup de respect pour moi car je suis LA directrice (le titre et le statut sont important chez les Malgaches). Et pour les clients karana (comprendre indo-pakistanais établis depuis des générations à Mada comme mon patron), ils me considèrent comme Française et me parle avec déférence.
Pour l'histoire, tous mes clients karana ont du personnel malgache, certains leurs parlent mal. En tout cas, ils considèrent qu'ils sont en dessous niveau hiérarchie ou caste? Osons dire les choses. Mais en ce qui me concerne, c'est différent, ils me considèrent comme Française donc ont implicitement du respect pour moi.
Vous allez trouver ça terrible ce que je vous confesse mais c'est la réalité. Je fais avec. Mais en tout cas, c'est la première fois qu'avoir le cul entre deux chaises sert et je m'épanouis entre ces trois univers (vazaha, karana et gasy) qui ne se mélangent pas, ne se côtoient pas mais dont moi j'ai la chance de pouvoir surfer entre, passant de l'un à l'autre sans souci et sans que personne n'y trouve à redire.
Finalement, mon côté caméléon me sert ici et je me sens enfin épanouie à ma place.
Bienvenue sur ce blog qui vous plonge dans mon immersion à Madagascar. Plus que que du tourisme, plus qu'une expatriation, ce blog est une réelle expérience de vie sur la Grande Île qui vise à faire partager mes aventures, déboires, opinions et points de vue aux curieux, futurs touristes et expats ainsi que potentiels investisseurs.
mercredi 9 décembre 2015
vendredi 4 décembre 2015
Madagascar et l'hôpital
Ma dernière aventure a été pour le moins dure puisque je suis tombée malade assez gravement. J'ai la chance d'être maintenant salariée et donc l'hôpital était prise en charge.
Je souffrais de fortes fièvres qui survenaient toujours en fin de journée. Un jour, j'ai fait appel à deux personnes de mon équipe pour m'emmener voir une clinique.
Chose dont je ne me souvenais pas c'est qu'arrivée à la clinique, mon chauffeur a dû me porter car j'ai perdu connaissance. Un membre de mon équipe lui a prêté main forte. Allongée sur le lit, j'ai repris connaissance. Je regarde autour de moi, une clinique que je trouvais pas très sexy ni accueillante.
Je leur dis: "Je ne veux pas rester là ok? On part". (genre j'étais en état de marcher)
Ils me répondent alors: "Oui Madame, on va juste faire une consultation"
L'infirmière me fait une injection de calcium (leur solution miracle ici, calcium et paracétamol) puis je vois le médecin qui me prescrit devinez quoi? Calcium et efferalgan.
Je repars aidé de mon chauffeur pendant que mon autre responsable m'achète les médicaments.
Je rentre chez moi mais le soir...j'ai été obligé d'appeler au secours mon père et mon oncle médecins tous deux ainsi que des cousins prêts à m'emmener dans une autre clinique.
Je souffrais de fortes fièvres que l'efferalgan n'arrivait pas à calmer. Suite à cela mon père pris la décision de m'emmener dans la clinique qu'il fréquente pour ses dialyses (et oui il est malade).
C'est une clinique moderne et ma foi je ne me souviens plus de mon arrivée, j'étais sans vie. Je me souviens juste de mon frère me portant dans les escaliers jusqu'à la voiture. Puis plus rien.
Je me réveille dans la chambre, c'est une clinique plutôt moderne. Mais à mon arrivée, je me souviens que mon frère m'a réveillée pour que je signe un chèque. J'ai fais un griboullis mais j'ai eu le temps de dire que j'étais salariée et que ma boîte avait une assurance.
Mais ils ont encaissé mon chèque et ma banque a demandé à me parler avant de lâcher les sous. Je ne me souviens plus de ce que m'a dit mon conseiller bancaire et j'ai baragouiné que c'était moi qui avait signé. C'était tout et il m'a souhaité un bon rétablissement. Mon père qui tenait le combiné a raccroché.
NB: en fait mon entreprise avait une assurance qui me prenait en charge mais comme cette dernière mettait du temps à payer, mon DAF a apporté un chèque signé par mon boss et m'a rendu l'argent que j'avais avancé.
Quand je me suis traînée pour aller aux toilettes je me suis regardée dans la glace et j'ai pris peur...les veines de ma lèvre inférieure gauche avaient éclaté sous ma peau. j'avais du sang emprisonné et on aurait dit que j'avais reçu un coup de poing.
Je ne rentre pas dans les détails mais j'ai passé 6 jours difficiles où on m'administrait antibios sur antibios et les nuits je cauchemardais que des gars me tabassaient à tour de rôle pendant que un me tenait fermement les épaules. C'était à un point que j'avais mal aux côtes sous le cœur et j'en ai fait part à un des médecins.
C'était panique à bord ils m'ont envoyé en ambulance consulter un cardiologue en ville. Il n'a rien décelé mais j'avais mal aux côtes toujours.
Je me souviens même une nuit avoir combattu contre Teddy Riner (plus de 100 kg quand même, alors que moi je suis descendu à....48) En gros il m'a éclaté et je me souviens qu'il s'étalait de tout son poids sur moi (en gros les 131 kg je les ai senti)
Bon les maladies (j'en avais plusieurs en moi) décelées ont été: fièvre typhoïde, paludisme et deux staphylocoques. Les deux premières maladies ne se manifestaient que par de fortes fièvres. Les staphylocoques je ne sais pas d'où ils sortent. En tout cas tout ceci explique mon amaigrissement. Mon entourage croyait que j'étais devenue anorexique.
Bref l'alternance entre oflocet, quinine et augmentin ont tué ce beau monde mais ils ont eu le temps de bouffer la moitié de mes globules rouges. Du coup, transfusion indispensable, il me fallait deux poches de sang. Et là ça a été la ruse pour en trouver car ça reste un pays pauvre, j'ai acheté deux poches de sang de mon groupe...un médecin a eu le temps de me présenter une personne, un aide soignant, du même groupe que moi prêt à me vendre son sang...
C'est Madagascar. J'ai trouvé deux poches de sang de mon groupe sanguin. Achetées bien sûr.
Suite à la transfusion mon taux est remonté. Après la première poche, les cauchemars se sont arrêtés. J'ai rêvé que j'étais installée dans un salon luxueux, j"entendais une musique agréable, jazzy. Un serveur m'apportait une coupe de champagne. Après la 2ème transfusion, le médecin chef (je le surnomme Dr House car il a une béquille mais 30 kg en plus) a donné son accord pour que je rentre chez moi.
C'est une sacrée aventure, là je suis chez moi et j'essaie de reprendre des forces dans les jambes.
Je pense que c'est une expérience dont je me serais bien passée et que je ne souhaite à personne. Pas même à mon pire ennemi.
NB: une mention spéciale à Claire, Anjara et Sarah les infirmières qui se sont occupés de moi avec soin. Un grand merci à elles.
En tout cas j'ai eu le temps de me friter avec une autre infirmière (une c****asse) qui profitait, elle, de mon état faible pour imposer sa loi. En sortant, j'avais retrouvé mes moyens et le tyran s'est transformé en brebis apeuré quand elle venait me parler. C'est dingue hein?
Sinon, un grand merci à toute l'équipe médicale (médecins, aide-soignantes) qui a géré comme des pros mon cas. Je leur ai fait peur, je le sais mais ils n'ont pas lâché Les médecins malgaches sont bons ils connaissent les maladies locales et arrivent à les traiter (j'en suis la preuve vivante), c'est juste les moyens qui leurs manquent. Je ne sais pas, si j'avais été évacuée en France ou même à la Réunion, si les médecins français auraient géré aussi bien. J'aurais été mise en quarantaine déjà et ils auraient tâtonné avec les maladies.
NB 2: Cela fait une semaine que je suis sortie de l'hôpital et mon entourage m'a fait remarquer que je répétais les mêmes choses... Je crois qu'il n'y a pas que mon corps qui a morflé mais aussi mon cerveau... Ma mémoire à long terme est intacte mais celle à court terme.... a pris un coup. Je ne me souviens plus avoir parlé d'une chose et je la répète comme si c'était la 1ère fois... Et à dix reprises...Un membre de mon entourage me l'a fait remarquer et c'est assez dur d'en prendre conscience. Bon mon cerveau a fait le choix de préserver ma mémoire LT, donc cela aurait pu être pire (si ça avait été le contraire, que j'avais perdu ma mémoire à LT...) En tout cas j'ai rendez-vous avec Dr House demain Mardi et je lui en ferai part. Vous allez me dire une semaine d'antibios ça laisse des séquelles. Et pas que dans le corps...
Update après visite de ontrôle: la maladie retenue est la fièvre typhoïde...Un fruit mal lavé ce qui est bizarre car les seuls fruits que je mange c'est un jus d fruit pressé du leader price... et oui mal lavé sans doute ça arrive. Le palu n'a pas été retenu, peu probable selon mon Dr House. Sinon à la moindre fièvre, je dois courir les voir et ne plus attendre une semaine. Mon cas est déjà onnu.
Je souffrais de fortes fièvres qui survenaient toujours en fin de journée. Un jour, j'ai fait appel à deux personnes de mon équipe pour m'emmener voir une clinique.
Chose dont je ne me souvenais pas c'est qu'arrivée à la clinique, mon chauffeur a dû me porter car j'ai perdu connaissance. Un membre de mon équipe lui a prêté main forte. Allongée sur le lit, j'ai repris connaissance. Je regarde autour de moi, une clinique que je trouvais pas très sexy ni accueillante.
Je leur dis: "Je ne veux pas rester là ok? On part". (genre j'étais en état de marcher)
Ils me répondent alors: "Oui Madame, on va juste faire une consultation"
L'infirmière me fait une injection de calcium (leur solution miracle ici, calcium et paracétamol) puis je vois le médecin qui me prescrit devinez quoi? Calcium et efferalgan.
Je repars aidé de mon chauffeur pendant que mon autre responsable m'achète les médicaments.
Je rentre chez moi mais le soir...j'ai été obligé d'appeler au secours mon père et mon oncle médecins tous deux ainsi que des cousins prêts à m'emmener dans une autre clinique.
Je souffrais de fortes fièvres que l'efferalgan n'arrivait pas à calmer. Suite à cela mon père pris la décision de m'emmener dans la clinique qu'il fréquente pour ses dialyses (et oui il est malade).
C'est une clinique moderne et ma foi je ne me souviens plus de mon arrivée, j'étais sans vie. Je me souviens juste de mon frère me portant dans les escaliers jusqu'à la voiture. Puis plus rien.
Je me réveille dans la chambre, c'est une clinique plutôt moderne. Mais à mon arrivée, je me souviens que mon frère m'a réveillée pour que je signe un chèque. J'ai fais un griboullis mais j'ai eu le temps de dire que j'étais salariée et que ma boîte avait une assurance.
Mais ils ont encaissé mon chèque et ma banque a demandé à me parler avant de lâcher les sous. Je ne me souviens plus de ce que m'a dit mon conseiller bancaire et j'ai baragouiné que c'était moi qui avait signé. C'était tout et il m'a souhaité un bon rétablissement. Mon père qui tenait le combiné a raccroché.
NB: en fait mon entreprise avait une assurance qui me prenait en charge mais comme cette dernière mettait du temps à payer, mon DAF a apporté un chèque signé par mon boss et m'a rendu l'argent que j'avais avancé.
Quand je me suis traînée pour aller aux toilettes je me suis regardée dans la glace et j'ai pris peur...les veines de ma lèvre inférieure gauche avaient éclaté sous ma peau. j'avais du sang emprisonné et on aurait dit que j'avais reçu un coup de poing.
Je ne rentre pas dans les détails mais j'ai passé 6 jours difficiles où on m'administrait antibios sur antibios et les nuits je cauchemardais que des gars me tabassaient à tour de rôle pendant que un me tenait fermement les épaules. C'était à un point que j'avais mal aux côtes sous le cœur et j'en ai fait part à un des médecins.
C'était panique à bord ils m'ont envoyé en ambulance consulter un cardiologue en ville. Il n'a rien décelé mais j'avais mal aux côtes toujours.
Je me souviens même une nuit avoir combattu contre Teddy Riner (plus de 100 kg quand même, alors que moi je suis descendu à....48) En gros il m'a éclaté et je me souviens qu'il s'étalait de tout son poids sur moi (en gros les 131 kg je les ai senti)
Bon les maladies (j'en avais plusieurs en moi) décelées ont été: fièvre typhoïde, paludisme et deux staphylocoques. Les deux premières maladies ne se manifestaient que par de fortes fièvres. Les staphylocoques je ne sais pas d'où ils sortent. En tout cas tout ceci explique mon amaigrissement. Mon entourage croyait que j'étais devenue anorexique.
Bref l'alternance entre oflocet, quinine et augmentin ont tué ce beau monde mais ils ont eu le temps de bouffer la moitié de mes globules rouges. Du coup, transfusion indispensable, il me fallait deux poches de sang. Et là ça a été la ruse pour en trouver car ça reste un pays pauvre, j'ai acheté deux poches de sang de mon groupe...un médecin a eu le temps de me présenter une personne, un aide soignant, du même groupe que moi prêt à me vendre son sang...
C'est Madagascar. J'ai trouvé deux poches de sang de mon groupe sanguin. Achetées bien sûr.
Suite à la transfusion mon taux est remonté. Après la première poche, les cauchemars se sont arrêtés. J'ai rêvé que j'étais installée dans un salon luxueux, j"entendais une musique agréable, jazzy. Un serveur m'apportait une coupe de champagne. Après la 2ème transfusion, le médecin chef (je le surnomme Dr House car il a une béquille mais 30 kg en plus) a donné son accord pour que je rentre chez moi.
C'est une sacrée aventure, là je suis chez moi et j'essaie de reprendre des forces dans les jambes.
Je pense que c'est une expérience dont je me serais bien passée et que je ne souhaite à personne. Pas même à mon pire ennemi.
NB: une mention spéciale à Claire, Anjara et Sarah les infirmières qui se sont occupés de moi avec soin. Un grand merci à elles.
En tout cas j'ai eu le temps de me friter avec une autre infirmière (une c****asse) qui profitait, elle, de mon état faible pour imposer sa loi. En sortant, j'avais retrouvé mes moyens et le tyran s'est transformé en brebis apeuré quand elle venait me parler. C'est dingue hein?
Sinon, un grand merci à toute l'équipe médicale (médecins, aide-soignantes) qui a géré comme des pros mon cas. Je leur ai fait peur, je le sais mais ils n'ont pas lâché Les médecins malgaches sont bons ils connaissent les maladies locales et arrivent à les traiter (j'en suis la preuve vivante), c'est juste les moyens qui leurs manquent. Je ne sais pas, si j'avais été évacuée en France ou même à la Réunion, si les médecins français auraient géré aussi bien. J'aurais été mise en quarantaine déjà et ils auraient tâtonné avec les maladies.
NB 2: Cela fait une semaine que je suis sortie de l'hôpital et mon entourage m'a fait remarquer que je répétais les mêmes choses... Je crois qu'il n'y a pas que mon corps qui a morflé mais aussi mon cerveau... Ma mémoire à long terme est intacte mais celle à court terme.... a pris un coup. Je ne me souviens plus avoir parlé d'une chose et je la répète comme si c'était la 1ère fois... Et à dix reprises...Un membre de mon entourage me l'a fait remarquer et c'est assez dur d'en prendre conscience. Bon mon cerveau a fait le choix de préserver ma mémoire LT, donc cela aurait pu être pire (si ça avait été le contraire, que j'avais perdu ma mémoire à LT...) En tout cas j'ai rendez-vous avec Dr House demain Mardi et je lui en ferai part. Vous allez me dire une semaine d'antibios ça laisse des séquelles. Et pas que dans le corps...
Update après visite de ontrôle: la maladie retenue est la fièvre typhoïde...Un fruit mal lavé ce qui est bizarre car les seuls fruits que je mange c'est un jus d fruit pressé du leader price... et oui mal lavé sans doute ça arrive. Le palu n'a pas été retenu, peu probable selon mon Dr House. Sinon à la moindre fièvre, je dois courir les voir et ne plus attendre une semaine. Mon cas est déjà onnu.
Décembre 2015
Waouh de l'eau a coulé sous les ponts depuis mon dernier article. Je constate que mon blog est toujours consulté c'est un honneur et plaisir. J'ai même reçu un message d'une lectrice me demandant pourquoi j'avais arrêté.
Son message m'a donné envie de vous raconter tout ce qui m'est arrivé depuis. J'ai connu des aventures incroyables depuis l'arrêt de mon écriture, des aventures de nature différente, 100% locale, authentique et il me fallait que je les vive pleinement pour vous les rapporter.
En tout cas, je vous remercie pour votre fidélité à mon blog malgré mon abandon soudain, mon silence mais j'avais besoin de vivre pleinemenit ces aventures d'un autre ordre, c'était prenant, parfois difficile, souvent émotionnellement dur.
Mais par où commencer? Je ne compte pas faire un récit chronologique mais par aventure en commençant par la dernière en date qui m'est arrivée....
Alors ready? Let's go!
Son message m'a donné envie de vous raconter tout ce qui m'est arrivé depuis. J'ai connu des aventures incroyables depuis l'arrêt de mon écriture, des aventures de nature différente, 100% locale, authentique et il me fallait que je les vive pleinement pour vous les rapporter.
En tout cas, je vous remercie pour votre fidélité à mon blog malgré mon abandon soudain, mon silence mais j'avais besoin de vivre pleinemenit ces aventures d'un autre ordre, c'était prenant, parfois difficile, souvent émotionnellement dur.
Mais par où commencer? Je ne compte pas faire un récit chronologique mais par aventure en commençant par la dernière en date qui m'est arrivée....
Alors ready? Let's go!
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