Alors veuillez m'excuser car j'ai longtemps délaissé mon blog et suite à quelques réclamations de certains lecteurs (qui se demandaient où j'étais passée et m'exhortait à revenir pour conter de nouvelles aventures) je me remets à conter mes récits.
Donc me revoilà! Je tiens juste à vous rassurer, je suis toujours en vie et toujours à Madagascar. Sauf que maintenant vu que j'ai passé mon cap d'observation, je suis en pleine recherche d'activité/travail. Parce que oui, voyez-vous je ne suis ni retraitée ni la fille de Bill Gates donc mes maigres économies s'évaporent doucement mais sûrement dans un pays où tout chiffre vite (entre CFE, déplacement, logement et j'en passe) alors maintenant je saute le pas: je me lance!
Alors j'ai laissé tombé clairement les boulots salariés. Etant franco-malgache, je souffre de ma double casquette: mes prétentions sont trop élevées pour une gasy OR mon diplôme est français mais les employeurs rechignent à m'embaucher et à me payer comme ils le font pour les vazahas car...j'ai l'enveloppe d'une gasy....Mais ça ne les empêche pas de trouver normal de rémunérer un vazaha à coup de millions car c'est normal...ils ont la peau claire...D'un autre côté, manager des gasys en tant que salariés est difficile car je risque de me confronter à une réticence de la part de mes potentiels subordonnés voire un rejet possible de mon autorité...En effet, relent post colonialiste, si le manager est vazaha son autorité n'est point discuté par les Malgaches mais si le manager est l'un des leurs, une femme qui plus est qui a fait ses études ailleurs, on risque de la traiter de snob, prétentieuse, etc.
Bon pour tout vous dire c'est un résumé que je vous livre qui reflète mon sentiment actuel. Mais j'ai appris une chose: la société malgache est fort complexe et j'en apprends les subtilités en ce moment.
Tout ça pour vous dire qu'en ce moment je suis en train de réfléchir sur un projet de création d'entreprise car d'1) être son propre patron s'avère la meilleure alternative pour moi car je mettrais à profit ICI tout ce que j'ai appris LA-BAS 2) je me trouverai une affaire que j' n'aurai jamais pu avoir en Europe (car ça nécessite trop de fonds) 3) je serai mon propre patron et j'aurai choisi la ville, l'activité qui m'enchantera le mieux.
Alors ce n'est pas aisé surtout en ce temps de crise politique (ah la politique! sujet d'un autre billet) mais je suis en train de retrousser mes manches et à prospecter...Vous m'accompagnez dans cette nouvelle aventure??? LET's GOOOOOO!!!!
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